Panicaut maritime (Eryngium maritimum)

Publié le

Le Panicaut maritime

Le Panicaut maritime

Le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres  en a fait son emblème.

Le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres en a fait son emblème.

Le panicaut maritime forme des tâches sur les dunes et galets du littoral, il peut être confondu avec le chardon. Menacée par des cueillettes excessives, la plante est aujourd'hui protégée totalement. Ses feuilles sont vert-bleuté composées de 3 à 5 lobes, de bordure épineuse et ondulée.

Il fleurit de juin à octobre.

En hiver, ce cousin de la carotte vit sur les réserves accumulées dans sa forte racine, qui peut atteindre jusqu'à 2 ou 3 m de profondeur, ce qui permet aussi à la plante de résister au vent et de trouver de l'eau en profondeur aux périodes les plus chaudes et sèches de l'année. Par son système racinaire, le panicaut contribue comme l'oyat à fixer la dune.

Le panicaut a été très largement utilisé au 17ème et 18ème siècle pour ses vertus réparatrices et aphrodisiaques principalement. La plante est toujours utilisée en herboristerie moderne pour son action diurétique. La racine favorise l'expectoration libre et est très utile dans le traitement de toux chroniques, de la cystite, l'urétrite, et pour soulager les calculs rénaux. Il peut également être utilisé pour traiter l'élargissement ou l'inflammation de la prostate. Bu en infusion, il est utilisé pour traiter les maladies du foie et des reins. En usage externe comme un cataplasme, il permet une régénération des tissus.

 

Publié dans Fiches Nature

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article